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Reign 1. Day One

26/01/2009 12399 visiteurs 7.3/10 (4 notes)

D ormante. C’est ainsi qu’on désigne une cellule terroriste qui ne se manifeste plus. Depuis les attentats de Londres en 2005, la surveillance de ce qui ressemblait à un groupement de geeks s’était relâchée. Le réveil est brutal. Adjectif dérisoire pour qualifier ce qui se passe dans ce centre commercial de Philadelphie. Selon Reign, le Day one a sonné…

Allez, inutile de faire dans le verbiage et le rond de jambes, ce premier tome de Reign dépote. Un actioner qui vous botte le derrière, comme le cinéma ricain nous en réserve de temps en temps avec quelques scènes à grand spectacle et des oppositions héros/crapules larger than life. Et de ce point de vue, Day one ne lésine pas sur le bruit, la tôle froissée, les cris, le verre brisé, les explosions et les impacts. Les tirs ont beau être distillés au hasard des cibles, les victimes ne se comptent plus. Pas le temps de faire l’inventaire. Lorsqu’ils tirent dans le tas, les bras armés de l’organisation frappent sans discernement, ou alors ils choisissent de s’attaquer prioritairement aux plus faibles (badauds, bombe humaine en âge scolaire). Pour marquer les esprits de ceux qui contemplent le carnage grâce aux relais d'information dont ils ont pris le contrôle. Téhy (Yiu, Fées et tendres automates) a choisi de taper fort, ce dont on le savait capable, mais avec une nuance : cette fois, l’action se déroule dans un paysage contemporain et urbain.

Du pain béni pour son compère Cara (Vax lorsqu’il signe les planche de Yiu, premières missions) qui s’en donne à cœur joie pour mettre en images cette partition pétaradante où les personnages plongés au centre des opérations ne disposent d'aucun répit. Le casting fait d’ailleurs la part belle aux têtes brulées de la cascade plutôt qu’aux esthètes déclamant leurs tirades destinées à la postérité. Le genre l’exige, et il faut convenir que les scènes hors champ de bataille, nécessaires pour dévoiler juste ce qu’il faut à propos des protagonistes capables de tirer l’assemblée de ce mauvais pas, ne sont pas ce que l’on retient. Par exemple, même si elle est un détail qui fait entrer la situation dans le domaine du plausible, la référence à une faille logicielle est si précise qu’elle en devient presque too much. Elle habille le propos d’une touche de nouvelles technologies qui lui va bien au teint, et c'est là l'essentiel. Un détail à ranger aux côtés de l'image de cette jeune femme adoptant la posture d’un Terminator sortant des décombres et des flammes. Là, pour le coup, l'effet n'est pas le même sur une case unique que lors d'un plan fixe qui s'étire sur de longues secondes, accompagné d'une musique adéquate qui lui donnerait un autre souffle, une autre résonance. Qu’importe, celui qui aime quand ça speed et quand on die hard devrait être ravi.

Une couverture style manga, un démineur futé, une héroïne meurtrie à jamais dans sa chair et prête à tout, un groupe de frappadingues experts en calibres et en technique, aucun temps mort : de quoi ronger son frein dans l’espoir d’une suite du même acabit, avec si possible une révélation sur les motivations réelles du groupe et une riposte des « bons » qui tienne la route. Reprenons : Que Reign vienne…

Par L. Cirade
Moyenne des chroniqueurs
7.3

Informations sur l'album

Reign
1. Day One

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L'avis des visiteurs

    genghi Le 12/03/2009 à 22:42:00

    Plutôt bien sympa cette petite BD on rentre dans l'action et ça s'arrête pas ça bouge tout le temps! Et en la lisant on voit pas le tant passer.
    Une histoire assez basique de terrorisme à la base, mais très intrigant.
    Les deux personnages principaux sont ont les traits du méchants et gentil flic.
    j'attends la suite....
    JE conseille a tous ceux qui aime les BD d'action.