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andis que les caisses du Vatican se vident et que les représentants des neufs familles s’accordent pour reprendre en main les rênes du monde, le Scorpion est prêt à tout, même à pénétrer dans l’antre du loup, pour abattre Trebaldi. C’est pourquoi il n’hésite pas quand Marie-Ange Sarlat, son amour de jeunesse, propose de lui livrer sur un plateau ce pape qu’elle ne laisse pas indifférent. Une offre qui coïncide avec celle d’un mystérieux gentilhomme qui n’est autre que Nelio, frère de l’ancien cardinal de fer : détourner à leur profit les coffres remplis d’or destinés à payer les moines soldats du nouveau pontife. Chacun croyant tirer les ficelles de l’autre, le destin se noue et la pièce se joue…
Après un hors-série qui laissait le lecteur sur sa faim, le bondissant Armando Catalano revient dans les pages d’un huitième volume qui, à l’instar des précédents, se révèle très vite riche en rebondissements, selon une formule ayant fait recette. L’intrigue concoctée par Stephen Desberg est essentiellement tournée sur une chasse au trésor jouée par quatre parties et, d’avance on s’attend à ce que notre habile Scorpion s’en sorte par quelque tour digne d’un Fanfan la Tulipe. Ce qui ne manque pas. Reste le plaisir de voir que le dindon désigné de la farce se trouve finalement affublé de deux parvenus qui ne s’y attendaient pas.
Pour le reste, la quête du héros autour de ses origines ne progresse guère et aboutit à l’introduction d’un énième personnage, un spadassin dont la lame aiguisée ne pâtit guère du nombre de ses années. Si, de prime abord, celui-ci paraît fournir un pendant honorable au regretté Rochnan, il est à espérer qu’il aura plus d’épaisseur que la pâle Marie-Ange dont le principal mérite est de mettre au jour quelques perversités de Trebaldi. Car, décidément, sa rivalité avec la bouillante Mejaï manque cruellement de piquant. De cela, le lecteur se console un peu en retrouvant les neufs familles en train de conspirer et Ansea Latal qui joute avec Nelio. Mais le fond reste assez creux bien que le rythme soit enlevé.
Heureusement, le dessin d’Enrico Marini permet de s’y retrouver et satisfait le public. Sous son trait, Rome, ses palais, ses clochers, ses alcôves et ses ruelles dangereuses s’animent tandis que virevoltent, se fendent et s’agitent les protagonistes. Il rend avec réalisme les expressions et la tension qui règne dans la Ville durant cet épisode. Les ambiances de complot, en particulier, sont réussies grâce à un jeu de couleurs, d’ombres et de lumières convaincant.
L'Ombre de l'Ange divertit sans aucun doute et plaît graphiquement mais l'album s'avère encore une fois léger et frustre les attentes des lecteurs quant au fond.
Sûrement l'un des meilleurs tomes de la série. En plus du dessin toujours aussi fabuleux, le scénario est extrêmement bien construit. Les complots et autres machinations sont plus machiavéliques que jamais, et au final LE SCORPION a fort à faire dans cet épisode pour échapper à tous les pièges qui lui sont tendus. Une histoire construite telle une partie d'échecs, où chacun avance ses pions, et où le carnage peut arriver à tout moments. Une lecture palpitante et un excellent épisode !
Deuxième tome du deuxième cycle de la série.
Le scénario est bien rodé et trahisons et coup de théatre s'enchainent à toute vitesse. Les dessins sont excellents et l'ensemble se laisse lire avec beaucoup de plaisir.
Une des meilleures séries que j'ai lu depuis longtemps.
9/10.
Alors que le tome précédent avait laissé le scorpion et ses amis en fort mauvaise posture, celui-ci le laisse prendre sa revanche en éventant un piège mortel et le retournant à son avantage.
Cet épisode est clairement jubilatoire, nombre de personnages abattent leurs cartes et révèlent leurs sombres machinations.
Il en reste sûrement assez pour les prochains tomes mais celui-ci est excellent.
Ce dernier tome est exelent tout comme les précédents, la couverture est envoutante ainsi que l'histoire.
L'histoire avance de mieux en mieux et on a envie de connaitre rapidement la suite, domage qu'il faille attendre un ou deux ans.
Sinon rien à redire que du bon, si ce n'est qu' on en redemande encore.
"l'ombre et l'ange" est toujours animé d'un certain souffle épique. Les intrigues qui se nouent entre les puissantes familles romaines retracent assez bien les luttes impitoyables pour le pouvoir. On suit toujours avec beaucoup d'intérêt la lutte qui oppose Tribaldi au Scorpion. Cet épisode me semble malgré tout un peu moins percutant que les précédents, un peu plus convenu... Le piège dans lequel les protagonistes veulent enfermer notre héros, la jalousie de Madjé, la colère du Pape manquent un peu de spontanéité. Dans l'ensemble cet épisode est malgré tout très agréable à lire, alors ne boudons pas notre plaisir et ne lâchons pas la proie pour l'ange !
Voiçi la suite des aventure de se chère Scorpion que j'attendais avec une grande impatience.
Le scorpion réussit à délivrer son ami Hussard qui s'était fait enfermer.
Deux personnes différentes, dont l'une une de ses vieille connaissance, l'envoie dans un piège.
Ce deuxième tome du second cycle est vraiment géniale comme le précédent.
Dommage qu'il faille attendre un an entre chaque album, mais le plaisir est grand, donc on pardonne.