L
a lance de Lug dérobée, le charme qui protégeait Is paraît rompu. Plus rien ne semble en mesure d’empêcher cette cité d'être engloutie par la déferlante qui approche. Taran et son maître en réchappent, mais tous n’auront pas cette chance. Après s’être occupés des corps échoués, ils reprennent la route pour tenter de résoudre l’énigme initiale qui pourrait fortement conditionner l’avenir de leur ordre, celui des druides. D’autant que, dans les terres se jouent de sombres manigances qui n’ont d’autre objectif que d’éradiquer les gardiens de ces croyances dissidentes. Derrière ces complots se cachent les hommes de l’Église au Dieu unique.
La ronde des géants se profile comme un tome charnière entre la fin d’un cycle et la relance de l’intrigue principale lancée avec Le mystère des Oghams. Cependant, cette dernière ne s’impose toujours pas comme un axe immuable à suivre par le récit, mais plutôt comme un prétexte, laissant volontiers l’aventure dériver au gré des voyages, des rencontres et des conspirations, un peu à la manière d'un jeu de pistes. Dès lors, il ressort de la lecture une impression mitigée. Le sentiment qu’il ne s’est pas passé grand-chose de fondamental dans cet album prédomine. Le découpage, par instants accompagné d’un texte pompeux à la sauce ésotérique, étire certaines scènes en longueur. Certains y verront un atout, propice à laisser s’exprimer le talent du dessinateur, Jacques Lamontagne, qui se distingue notamment par un sens du cadrage affirmé. Son dessin et sa mise en couleurs concourent à distiller une atmosphère fidèle à l’imaginaire dont s'inspire cet univers brumeux. Ce décor sied parfaitement à la galerie de faciès difformes, édentés et malades qui, à elle seule, offrira aux amateurs du genre des instants de pure délectation.
L’ambiance est là, portée par un graphisme à l’avenant, mais le cheminement de l’histoire souffre d’une tendance à se perdre trop souvent sur des sentiers secondaires. Et c’est assez paradoxalement que le final donne la sensation de ne pas être très éloigné de celui, sur lequel se clôturait La lance de Lug.
Je viens de lire et je suis tres mitigé , j'ai l'impression de lire toujours la meme serie , trop de bd de ce genre se ressemble et les retrouve les memes personnages pour les memes quetes , le dessin tient la route sans plus
Bon quatrième tome avec un démarrage en fanfare et la chute d’Is. La lance de Lug, protection de la cité a été retirée. Les flots submergent Is mais Gwenc'hlan et son disciple Taran réussiront néanmoins à s’extraire des antres de la terre. Ils pourront s’échapper sur une embarcation avec quelques moines. La suite de cet album arrive à soutenir un minimum d’action et est plutôt plaisante à suivre. Bon, il y a quand même des choses étranges, comme cette femme qui vit recluse dans la forêt et qui accueillera Gwenc'hlan et Taran. Elle les séduira et profitera de leur sommeil pour tenter de les tuer. D’ailleurs, elle blessera grièvement Taran. Ce passage est vraiment sympa mais ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
Un rien a changé dans le dessin et j’ai beaucoup apprécié. Je ne saurai dire quoi exactement, peut-être un peu plus de finesse ? Par moment je trouve que la colorisation gâche un peu le dessin, je ne sais pas comment travaille Jacques Lamontagne mais il m’a semblé que cela faisait moins « Photoshop ».
J'arrête là cette histoire tant elle n'arrive pas à me passionner. Pourtant tout semble réuni dans le scénario pour séduire le lecteur mais il y manque l'action et un "je ne sais quoi".
Excellents dessins au demeurant.
4/10.
Je viens de relire les 4 tomes à la suite et je me suis éclaté :-D.
En ce qui concerne le quatrième tome, il est assez bon je trouve. On avance peut être moins dans l'histoire que dans les précédents tomes mais il y a qques scènes très bien ficelées ! (notamment avec le personnage de couverture au style très Gollum ^^)