Rien ne va plus à Kaamelott. Le roi Arthur ne peut plus travailler, il est sans cesse dérangé. Il décide donc de déménager son bureau, sauf que tout le château semble s’être ligué contre lui pour l’empêcher de mener à bien son projet, surtout quand ledit bureau devient un entrepôt de céleris- raves. En marge de ce fait gravissime, les autres évènements semblent sans importance. Ainsi, les Vikings menacent bien d’envahir le royaume avec l'une de leurs armes secrètes, les Sièges de Transport, mais c’est trois fois rien. Des chevaliers braves et capables d'affronter les situations les plus impossibles ont été envoyés pour contrer cette menace. Il s’agit du duo de choc Perceval et Karadoc. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. Quoique...
Voici donc le deuxième volet de l’adaptation de la célèbre série télévisée pour un épisode qui se suffit à lui-même et principalement centré sur trois personnages : Arthur aux prises avec ses habituels acolytes d'un côté, et Perceval et Karadoc, les deux chevaliers de la Table ronde qui ont fort à faire avec des envahisseurs de l'autre. Exit donc Lancelot, Léodagan et tutti quanti. Même si on les croise parfois au détour d’un couloir, ils ne sont plus sur le devant de la scène.
L’adaptation est fidèle à l’esprit de la série avec, forcément, de l’humour et du second degré. Bref, la recette du succès est préservée, le cadre légèrement changé, pour y introduire quelques éléments nouveaux, ici quelques barbares scandinaves, et le tour est joué. Il n’y a plus vraiment de surprise et si la lecture est plaisante, elle n’est pas placée sous le signe d’une originalité folle. Pour résumer, les bédéphiles ayant aimé le premier opus ne seront pas dépaysés. Pour les autres c’est l’occasion de découvrir l’univers revisité de la Table ronde, même si l'histoire proposée ici semble un ton en-dessous de nombreux épisodes de la saga et de L'armée du Nécromant, le premier tome.
La chronique du tome 1
De vilains vikings cherchent à voler un tabouret magique.
Or il se troue que la Dam du Lac a demandé à Arthur de s'occuper de cette mission. N'ayant pas que cela à faire il dépêche ses deux "meilleures" lames.
Mais cela va se compliquer un peu...
A surtout ne pas comparer avec Asterix et les Normands car il s'agit dans le cas présent d'une oeuvre plaisante mais mineure et d'un humour tout à fait différent de celui de Goscinny. Néanmoins l'épisode du bureau est -si j'ose dire- burlesque.
Voici le deuxième album de la série. Bonne impression : le fond est plus fouillé. Cette fois on revient sur l'épisode des sièges de transport évoqué dans la série par Perceval dans un épisode du Livre I.
La construction de l'histoire est agréable, on retrouve le doux délire du château de la série tout en suivant une (vraie) aventure de Perceval et Karadoc.
Dans la même veine que le tome 1, cette seconde aventure me semble plus réussi sur le plan de l'intrigue principale mais avec des péripéties de la vie du château qui m'ont un peu laissé sur ma faim. En revanche, les dialogues et les situations entre les membres de cette fameuse table ronde sont toujours excellent.