L
a parution de l’article sur Nana Ôsaki ne devrait plus tarder. Hachi s’empresse d’aller à Kyoto afin de rencontrer la mère de son amie et de l’avertir des conséquences que cela pourrait avoir pour sa famille. Mais celle-ci ne veut rien savoir et nie même connaître la chanteuse. Au même moment, à Tokyo, Misato révèle à Yasu ses origines et ce qui la lie aux Ôsaki. A Londres, les membres de Trapnest célèbrent Noël et Ren est plus proche que jamais de Reira. Quand le scoop de « Search » paraît, Hachi et les garçons de Blast s’attendent au pire de la part de Nana…
Sacré meilleur shojo aux Japan Expo Awards 2007, Nana continue de séduire le public français malgré un certain flottement dans les derniers volumes. Retrouvant en partie ce qui faisait toute la saveur des premiers albums, le tome 17 rassure. S’ouvrant sur le présent, il offre aux lecteurs ce qu'ils attendaient avec impatience : découvrir ce qui est arrivé après le drame sans cesse évoqué mais non encore survenu. Le récit au passé évolue également. Certaines questions restées en suspens trouvent leurs réponses, comme l’identité réelle de Misato et pourquoi elle a choisit ce nom d’emprunt. De même, par petites touches, Aï Yazawa dévoile les liens qui attachent les trois membres principaux de Tapnest : Takumi, Ren et Reira. Les autres romances, qui avaient pu en agacer certains par leur trop grande mise en avant, passent au second plan. Nana retrouve le devant de la scène grâce à l’intrigue autour de sa famille. Cependant, l’ambiance musicale qui avait conquis aux débuts semble bien loin maintenant. En effet, s’ils donnent une bonne idée de ce que peut être la vie d’un groupe, les obligations et tracas quotidiens de Blast n’ont pas le même impact que les concerts.
Toujours servi par le dessin plaisant, fin et précis de Yazawa, ce dix-septième volume confirme la bonne tenue générale de la série, tout en donnant l’espoir d’en connaître enfin le dernier mot !
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