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wenc’hlan n’a pu empêcher le meurtre de frère Thomas par l’un des conjurés dont l’action ne se limite pas à jeter l’opprobre sur les druides mais semble servir d’encore plus sombres desseins. Cependant, son irruption alors que le crime vient d'être commis n’a pas permis au meurtrier de mener à bien la totalité de ses projets en ces lieux et une course-poursuite s’engage sur les toits de la ville. Le rythme s’accélère, les légendes sont décryptées et le voile qui dissimulait les ambitions de chacun perd de son opacité.
Le monde dans lequel nous plongent les auteurs a quelque chose d’incongru de par son aspect luxueux et propre, la mise en couleur informatisée n'y est pas étrangère. Il ne se pose cependant pas en opposition à l’univers classique dont il est issu : l’heroic fantasy. L’impression qui en ressort après ces trois tomes est d’ailleurs celle d’un tout assez cohérent. La ville d’Is, sorte d’îlot déposé au milieu des flots, exhale de ses profondeurs magie et secrets, la partie visible de la cité présentée dans Is la blanche cède là la place à sa part immergée. Le dessinateur Jacques Lamontagne livre des décors dantesques où se croisent une nature déchaînée et des vues comme extirpées de l’imagerie de Star Wars, le tout avec un découpage adapté à sa maîtrise des plans larges et des grands espaces. Il s’offre aussi un vieux fantasme de collectionneur avec la mise en image d’une bibliothèque aux proportions improbables, enfouie dans des falaises surplombant la mer !
L’atmosphère tendue propre aux divergences religieuses où percent des conflits d’intérêts est bien rendue et n’est pas sans rappeler Le nom de la rose d’Umberto Eco, à la différence notable que le roman restait cantonné dans le domaine du possible. L’autre parallèle tombant sous le sens est celui de l’enquêteur, certes plus bourru et moins charismatique qu’un Sean Connery, flanqué de son jeune apprenti, lui tout aussi pataud que le jeune Christian Slater. Suit une galerie de personnages relativement bien sentis et en phase avec l’histoire.
A l’occasion de la parution de La lance de lug, troisième album d’un cycle qui doit en comprendre six, la maison d’édition Soleil offre la possibilité d’opter pour l’achat d’un coffret ou d’une intégrale. Cette série présente les garanties d’un récit bien construit qui devrait combler les amateurs et peut potentiellement offrir une escapade de qualité aux héroïco-septiques.
Chronique du T.1 : Le mystère des Oghams
Le site de Jacques Lamontagne
Après un deuxième tome plutôt prometteur, j'ai été un peu déçu par la suite proposée. Beaucoup de questions restent en suspens et l'action n'arrive jamais vraiment à décoller. C’est vraiment dommage car on sent un vrai potentiel dans cette série.
Un mauvais tome qui ne répond à aucune des questions et laisse supposer une histoire qui va s'étirer sur un nombre important de volume.
Peu d'action, un scénario peu entrainant.
Restent quelques jolis dessins.
un grand bof.
4/10.
Dessins toujours irréprochables , scénario en béton , on ressent toutefois une certaine lassitude à la lecture de ce tome , des longueurs sans intérêt et une envie grandissante que tout celà s'achève enfin . Un début de réponse , enfin une satisfaction , mais il est grand temps que cette histoire se termine avant de sombrer dans la longueur frustrante des autres cycles soleil .
Encore une fois les auteurs ont fait très fort, on connaît désormais un des
membres de la confrérie qui tue les moines. Les manuscrits concernant lug sont
interessant, (malgré que je doute que tout cela soit vrai!)
Je n'ai rien à reprocher aux dessins de Jacques Lamontagne, si ce n'est que
parfois, au début, dans certaine case, je ne reconaissait pas très bien Dahud ou
Taran. Ceci dit, je garde une note très haute, car les dessins sont magnifiques.
Les scénaristes sont encore aller, je crois, chercher une foule d'information
historique, pour avoir le meilleur des scénarios possible.
Seul petit défauts dont je me suis rendu compte, mais qui risque d'avoir été fait
volontairement par les auteurs, ont a l'impression que la série se termine par ce
tome. Parce que la gigantesque vague de la fin, qui s'en va noyer Is ne laisse
présager rien de bon.