31 octobre 1941. Les divers complots visant à assassiner Hitler ont tous échoué. Ces échecs répétés ne doivent pourtant pas conduire à abandonner ce projet qui pourrait précipiter la suite du conflit. Si les tentatives précédentes n'ont pas abouti, c’est peut-être à cause de leur mode opératoire trop prévisible. Joshua Goldsmith a une théorie : l’emploi d’une équipe composée de sept psychopathes, sept déviants, ou plus simplement sept fous prendra de court l’ennemi, incapable de prévoir les agissements de ce commando. Revers du dispositif, ces « esprits authentiquement libres » sont tout à fait incontrôlables.
Nouvelle collection proposée par Delcourt, 7, basée sur une déclinaison du pitch des Sept samouraïs ou de leurs cousins mercenaires américains, commence bien avec ce groupe de psychopathes. Le cahier des charges ressemble à un exercice imposé aux allures de figure imposée mâtinée casse-gueule. Mais Fabien Vehlmann s’en sort haut la main, montrant une fois de plus sa capacité à introduire des histoires qui tiennent en haleine, à les développer mais aussi à les achever de manière convaincante, ce qui n’a pas toujours été un de ses points forts. Le passage obligé du recrutement de l’équipe se fait sans encombre. La crainte ressentie en voyant défiler les pages qui lui sont consacrées, ne se fait finalement pas au détriment de l’action de terrain qui suit. Le scénariste exécute sa partition en jouant avec habileté sur les particularités de chacun de ses personnages tous plus « barrés » les uns que les autres et qui, eux, jouent en solo. La petite touche d'humour noir apportée par quelques notes ici et là est également bienvenue.
Le fait d’inscrire le récit dans un contexte historique et d’amener les protagonistes à croiser des figures réelles de l’époque passe d'autant mieux que le cadre est celui de la fantaisie et non celui d’une énième tentative de réécriture de l’histoire sur un mode alternatif. De quoi rassurer ceux qui se sont rapidement lassés de la vague récente d’albums inégaux exploitant cette veine et qui en venaient, de manière excessive, à faire souvent rimer "uchronie" avec "une conn…". Bref de la belle ouvrage, rythmée et parfois astucieuse malgré un format contraint de seulement 62 planches.
Le travail de l’anglais Sean Philips n’est pas moins convaincant. La filiation avec un certain style graphique courant dans le comics, usant d'ombres et d’aplats fréquents pour se dispenser de décors, est indiscutable. Les plus rétifs au genre devraient se laisser pourtant séduire sans difficulté, happés par l’histoire et séduits par son efficacité. Un passage en sous-bois évoquera peut-être, sans qu'il y ait pourtant de réelle analogie, le mémorable Esprit de Warren de Brunschwig et Servain.
Avant d’enchaîner avec les péripéties de voleurs, de pirates, de guerrières, de missionnaires, de prisonniers et de yakusas (pour les nains, on attendra un spin-off peut-être) élaborées par six autres duos de scénaristes et dessinateurs de cinq nationalités différentes, Sept psychopathes aiguisera sans doute l’appétit d’un lectorat rendu sceptique à l’annonce d’une nouvelle collection. Le fait qu'il s'agisse d'albums indépendants constitue un argument de poids pour les inviter à s'engager jusqu’à la fin 2008. De quoi devenir incollable sur la table des… combien déjà ?
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» News BDGest.com : 7, la collection qui fait recette
Je n'ai pas trouvé cet album si mauvais.
Le dessin est plutôt bon, et l'histoire assez sympas aussi.
Ce que je reproche à la plupart des scénaristes aujourd'hui (et ici il ne fait pas exception) c'est de blacler les dialogues. La BD est bouclée en vingt minutes, des dialogues rapides, des cases sans texte et des bulles quasiment vides. Je ne comprends pas qu'on ne sache plus profiter de 62 planches pour approfondir les intrigues.
Et c'est reparti! Je me lance dans une nouvelle série anthologique qui, j'imagine, contiendra beaucoup plus de médiocrité que de bon! Mais allons voir!
Ce premier tome est, en effet, très moyen. Pourtant, l'idée est originale à souhait. Mais le scénario m'a laissé dubitatif et je suis d'accord avec "minot" ici bas : le dessin est peu lisible. L'album a beau faire 62 planches, on a l'impression qu'il manque quelque chose...
C'est le premier récit de la collection "Sept" que j'aborde en toute sérénité. Le concept est très intéressant mais l'idée dans son développement ne m'a absolument pas convaincu après lecture. Cette histoire de sosies durant la seconde guerre mondiale est plus que grotesque. Par ailleurs, le recrutement va se poursuivre durant une bonne moitié de l'histoire laissant peu de place à l'action. La psychologie des différents personnages est à peine effleurée...
Il reste cependant qu'on passe un bon moment agréable de lecture. J'espère toutefois que les autres récits de la collection sont un niveau au-dessus. Je ne conseille pas l'achat bien que cela m'avait effleuré l'esprit car c'est plutôt mon genre dans la droite ligne de ce que fait actuellement l'éditeur Delcourt (l'Histoire secrète, Arcanes...).
Même si le sujet de la seconde guerre mondiale m'intéresse rarement, je me suis pris à lire ce livre avec plaisir car la trame principale est intéressante, comme le caractère des personnages...
Un peu eu le sentiment, parfois, que le nombre 7 ne servait à rien tant les destinées de chacun sont indépendantes mais pour le recrutement, l'idée finale et le traitement des scènes généralement bien fichu (même si on peut parfois se demander pourquoi s'intéresser plus longtemps à l'un qu'à l'autre), cette BD se lit avec plaisir.
Le probleme avec ce genre de série , c'est que l'on passe du moyen au bon .On a de plus en plus ce genre avec un dessinateur et un scenariste diffèrent qui n'homogene pas le principe de depart car la c'est le moyen : scenario avec une petite idée mais pour les dessins on est loin par ex de SWOLF ( dessinateur issu du comics ) , celui la est donc à eviter
Je pense que pour apprécier cet album, il ne faut pas chercher à y voir un semblant de crédibilité, de réalisme mais plutôt le prendre telle qu'il est : c'est-à -dire, un bon gros délire de série B de pur divertissement.
Perso, j'ai bien aimé, on ne s'ennuie pas, il y a de l'action, la lecture est fluide et on dirait même parfois une parodie tant le tout me paraît bien délirant et loufoque.
Imaginez, sept psychopathes qui n'ont aucune conscience du danger, à peine entraîner pour certains, se faire recruter pour aller tuer Hitler....
Tout un programme que je vous laisse découvrir par vous-mêmes.
Les dessins fonctionnent bien pour l'ambiance générale mais si sur certaines cases, quelques finitions n'auraient pas été de refus.
Je trouve les avis sévères. Sans dévoiler la fin, je la trouve très originale.. et comme c'est de notoriété que les Grands de ce monde ont tous des sosies pour prendre les risques à leur place, elle n'est pas absurde. J'ai bien aimé
Toutefois, deux points noirs à souligner : la qualité plus que médiocre des dessins (tout juste du brouillon) et un déroulement de l'histoire trop précipitée. On a le sentiment de sauter des étapes à longueur de pages, les protagonistes n'ont pas le temps de se connaître. C'est dommage, bien exploité et mieux dessiné ce scénario aurait pu être très bien. A lire quand même pour une fin qui ne déçoit pas.
Le dessin confus et peu lisible (personnages aux visages difficilement identifiables) et le scénario tiré par les cheveux (sept psychopathes censés assassiner Hitler par leurs propres moyens) rendent cet album largement dispensable.
La série SEPT ne démarre pas de la meilleure des façons. Heureusement certains albums qui suivent seront largement meilleurs.
Franchement ce n'est pas un très bon lancement pour cette série qui repose sur un concept sympa ... Le scénario ne tient pas la route et lasse très vite.
En un mot : bâclé.
Sept psychopathes est une bande dessinée de François Vehlmann et de Sean Phillips, publiée chez Delcourt en 2007.
Premier tome de la série Sept, Sept psychopathes nous plonge au coeur de la seconde guerre mondiale. Alors que l'Allemagne nazie vole de victoire en victoire, un colonel de l'armée anglaise reçoit une lettre en provenance d'un hôpital psychiatrique. Joshua Goldschmidt y affirme avoir conçue un plan génial pour assassiner Hitler. Puisque les Allemands déjouent les attentats en anticipant les actions des Alliés, pourquoi ne pas recruter sept psychopathes capables, grâce à leur folie, de déjouer toutes les prévisions nazies.
En lisant le résumé j'ai immédiatement eut à l'idée les grands films de commandos tels que "Les douze salopards", "Les sept mercenaires"... bref tout un tas de classiques dont j'espérai que les auteurs se montreraient à la hauteur. C'est donc avec un mélange de déception et de frustration que j'ai refermé ce volume.
En effet, si l'idée de départ semblait très alléchante, force est de constater que le scénariste n'a pas su l' exploiter. Comme beaucoup d'autres internautes, j'ai eu la désagréable impression que le scénario avait été vite expédié. La psychologie des personnages n'est pas ou peu fouillée, certains protagonistes manquent de charisme et disparaissent de façon expéditive. Plus grave encore, la fin se devine aisément. Quant au dessin, je me garderai bien de le juger car le style comics n'a jamais été à mon goût et mon avis ne serait donc pas objectif.
Une bonne idée de départ donc mais mal exploitée sans doute en raison de l'obligation de développer une histoire avec sept personnages dans un nombre restreint de pages. Sept psychopathes est donc, à mon avis, un album à réserver aux amateurs du genre, ou aux personnes qui, comme moi, détestent ne pas avoir une série complète.
L'idée de départ était plutôt séduisante mais finalement le scénario ne se montre pas à la hauteur. Les dessins sont justes sans plus. L'ensemble réalise le meilleur de la série et on passe un moment de détente acceptable.
7/10
L'idée de départ était intéressante et puis ça devient un peu n'importe quoi.
Prévisible sauf pour un ou deux éléments qui ont déja été cités par d'autres
lecteurs (merci pour les autres qui n'ont pas lu) Vehlmann a d'habituellement de
meilleurs scénarios si on se fie aux chefs-d'oeuvres que sont les Green Manor.
On y retrouve sa folie mais il manque quelque chose. Dommage!
Pas vraiment entousiaste par ce premier album de la collection 7.
Bon le dessin passe encore meme si c'est pas terrible, mais le scénario n'est pas super.
Certe au début l'histoire peut paraitre bien, mais au fil des événements je n'est rien trouvé qui m'ai vraiment plu. les dives psychopates ainsi que ses sosies d'Hitler et une fin dont on se douté.
Premier tome de la série, j'attendais énormément du thème de cette histoire. L'idée était très originale et, au bout du compte, j'ai été un peu déçu.
Le dessin est très bon, en parfaite adéquation avec l'ambiance de cette bande dessinée. Trait pas parfait, pas mal de noir... Là ça colle !
Le scénario par contre aurait mérité une fin beaucoup plus spectaculaire, plus "énorme", ... Je suis resté sur ma faim...
Globalement il s'agit d'un album sympa mais l'histoire est un peu légère et rapide. J'ai eu du mal à accrocher car au final tout sonnait un peu faux mais globalement ça se laisse lire quand même. Les personnages sont plutôt charismatiques et marrants mais hélas ils ne sont pas utilisés au maximum. J'aurais plutôt vue cette histoire en dyptique afin de l'approfondir davantage.
Comme beaucoup j'ai trouvé cet album un peu baclé. Un point de départ distrayant, des séquences un peu expédiées et une fin assez prévisible. On sent que le scénariste est un peu à l'étroit dans le format et dans le moule du concept de la série. Il se sort tout juste des contraintes sans déshonneur.
Dommage, il y avait matière à bien mieux... on peut imaginer qu'un Garth Ennis aurait fait beaucoup plus fort avec le concept de départ.
L'idée de départ est interressante, utiliser sept psychopathes pour assassiner Hitler en partant du principe que leur côté irrationnel les empêchera de voir l'aspect irrationnel de l'entreprise.
Le rendu est decevant. De raccourci en raccourci on en arrive à une fin trop évidente, trop "téléphonée". Les personnages sont traités trop légèrement on aimerais en savoir un peu plus sur leur "folie" certains caractèeres auraient du être un peu plus developpés. Reprendre l'idée de la ligue des gentlemans extraordinaires en la developpant sur sept thèmes differents est intérressante mais demande une rigueur scenaristique que je n'ai pas trouvé dans cet opus.
Dans le cadre imposé d'une action centrée sur sept personnages, l'amateur de série B que je suis a pris un certain plaisir à lire cet album : le point de départ et les personnages sont caricaturaux à l'extrême, le sort de certains des sept est carrément expédié (le scénariste a avoué que celà l'arrangeait pour mieux recadrer l'action), les péripéties assez illogiques mais souvent surprenantes. Une bonne série B pour amateurs du genre ! Le dessin de sean phillips est très bon, quoiqu'un peu baclé par moment.
L'histoire est intéressante, même si on ne peut pas la refaire ;-)
En revanche, je trouve que cela va trop vite et qu'il y a trop de raccourcis : le recrutement de l'équipe est pas mal écrit, mais à partir du départ pour l'allemagne, cela part en sucette, exception faite de ce qu'on découvre page 55.
c'est assez moyen pour comencer une série, mais attendons les tomes suivants pour voir si le niveau est relevé, heureusement, les histoires seront indépendantes et sont justes réunies sous ce label ...
j'ai acheté et j'ai regretté... Il y avait surement moyen de faire nettement mieux avec cette idée. C'était pourtant alléchant comme scénario !!!
La fin arrive sans suspens, on s'attend à ce dénouement, le sort destiné à certains des 7 est baclé je trouve...
J'ai mis 5/10 car j'aime beaucoup le dessin par contre...
Ce volume me laisse un sentiment mitigé, au départ une idée originale et à l'arrivée un déroulement un peu "baclé", comme si certaines séquences avaient été supprimées afin que l'histoire s'intègre dans 64 pages. En fait, les tentatives d'assassinat de HITLER ont finalement toutes réussies laissant comme dernier survivant au poste de dictateur, le médium Willy l'un des 7 venu pour tuer le Furher. Cette fin décalée donne un peu de dimension à l'ouvrage.
Pas aimé mais j'ai quand même lu jusqu'a la fin (comme quoi...). Scénario à la limite du suréalisme (le début et la fin m'ont bluffé dans le sens ou je me demande comment l'auteur n'a pas eu honte d'écrire ça), le tout complétement expédié et donc pas crédible pour un sous. Les dessins sont tout juste honnêtes sans plus. Une commande quoi. J'espère qu'avec ça, au moins, les auteurs boufferont correctement pendant quelques mois. Si le reste de la collection est du même niveau, je crois que Delcourt est bien parti pour nous faire du Soleil (mais bon, parait il que la médiocrité se vend et permet à la qualité d'exister.. D'accord mais quand même...la...ils vont un peu loin !)