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ome, vers la moitié du XVIIIè siècle. Rentrés secrètement sans la vraie croix de Saint Pierre, preuve essentielle de l'illégitimité de l'élection du Cardinal Trébaldi à la papauté, le Scorpion, son ami le hussard et la gitane Méjai découvrent une ville où, plus que jamais pressé d'effacer toutes traces de son passé, le nouveau pontife fait régner la terreur. Partout, se dressent des bûchers sur lesquels périssent les opposants avérés ou présumés du nouvel ordre papal. Malgré ce vent de terreur qui souffle sur la ville sainte et bientôt sur toute l’Europe, le Scorpion est bien décidé à faire tomber Trébaldi, car il sait qu’il trouvera les preuves dont il a besoin dans les motifs avancés dans la condamnation de sa mère pour sorcellerie…
Ce nouvel album plaira sûrement aux afficinonados qui s’étaient plaints du foisonnement de mystères et du manque d’enthousiasme des auteurs à y trouver une réponse. Or, depuis l’album précédent, le scénariste Desbergh mets un point d’honneur à répondre, partiellement ou complètement, aux questions posées par le premier cycle et ce, sûrement afin de mieux relancer la série. Ici, ce sont les origines du héros principal qui sont enfin dévoilées. De plus, sa relation ambiguë avec la gitane Mejaï est sur le point de se clarifier. Le premier cycle est donc quasiment clôturé.
Ce qui surprend réellement, et en même temps relance la série, c’est le changement radical de ton par rapport aux six premiers albums. En effet, avec l’emprise de Trébaldi sur la chrétienté, Desbergh met fin à l’insouciance tant du héros que de l’intrigue, insouciance qui faisait furieusement penser aux classiques de capes et d’épées. Les luttes de pouvoir des neuf familles ainsi que leur volonté d’anéantir toute forme de liberté ne représentent plus un danger hypothétique qu’il convient de contrer mais bien une réalité contre laquelle il faut à tout prix se révolter. Symbolisant les libertés sexuelles et intellectuelles, les amis du Scorpion sont tous touchés par la vague de répression et le scénariste n'hésite pas à en sacrifier quelques-uns. Agissant en véritable bête traquée, le Scorpion révèle même une certaine noirceur car il est prêt à toutes les violences pour abattre son ennemi. Assurément, l’ambiance générale est beaucoup plus sombre et beaucoup plus pesante qu’à l’accoutumée. Ce 7è opus se distingue également par un traitement plus complexe et subtil de la personnalité du « méchant », Trébaldi ayant peut-être des raisons personnelles à agir comme il le fait.
Toujours aussi parfaitement réaliste, le trait de Marini soutient le changement de ton général. Les couleurs se font plus sombres et les auteurs ont d’ailleurs choisi des costumes moins rutilants pour leurs personnages. Les décors, moins impressionnants, sont d’autant plus intimistes, ce qui renforce grandement le sentiment d’oppression. Comme d’habitude, le trait parfaitement maîtrisé de Marini ne souffre d’aucune critique tellement il est sompteux de grâce et de précision.
Au Nom du Père remplit donc parfaitement son rôle de lancement du second cycle avec une continuité dans l’intrigue et dans l’action mais en plus avec une réelle nouveauté dans le chef d’une atmosphère beaucoup plus glaciale et violente. Une véritable bonne surprise pour une série populaire que l’on pensait canevassée depuis quelques albums.
Un second cycle qui démarre avec un tome assez semblable au T1 de la série : l'action se situe de nouveau à Rome, et le scénario est basé sur un nouvel affrontement entre LE SCORPION et Trébaldi. Sauf que l'ambiance est beaucoup plus sombre à cause de la terreur que font régner Trébaldi et ses moines-soldats dans la Ville Eternelle.
Cet album est très plaisant, tant par le dessin - toujours aussi épatant - que par le scénario - accrocheur bien qu'il y ait moins d'humour et de frivolité. Un album marqué par une révélation tellement énorme qu'elle semble trop grosse pour être vraie ... A suivre.
Tout est bon dans cet épisode. Le scénario nous tient en haleine et termine par un coup de théatre. Les personnages évoluent lentement mais surement. Dans cette série personne n'est complètement blanc ou noir.
Enfin restent les dessins impeccables, ces illustrations faisant au fil des pages l'une des grande force de cette série.
Merçi au auteurs.
9/10.
Vraiment le meilleur album de la série surtout par son coté plus sérieux.
Le Scorpion est vraiment décidé à tout pour faire tomber Trébaldi, à qui il en veut, surtout depuis les diverses agressions qu'il à subit.
Déjà la série était bien, mais la elle va etre encore mieux, vivement le prochain.
Meilleur album que les précédents, l'histoire devenant plus sombre. Si le dessin est toujours aussi beau, en revanche, on désespère que l'histoire avance plus rapidement.
Correct, sans plus.
Pour moi, un des meilleurs tomes de la série. Avec ce nouveau cycle, on change radicalement de ton. Plus de plaisenteries ni autres légèretés du 1er cycle. Les couleurs sont bien différentes et marquent bien une nouvelle approche des deux auteurs. Au final, ils parviennent à relancer une série de bien belle manière.
J'ai découvert la série il y a peu à l'occasion de la sortie du petit dernier. Le deuxième cycle commence sur les chapeaux de roue. Le dessin s'affirme encore davantage. Les couleurs restent superbes. L'histoire suit, en bref on passe un excellent moment.
Le nouveau cycle démarre très fort, les planches sont superbement dessinées et collent parfaitement à l'ambiance délétère qui règne à Rome. De nouveaux protagonistes prennent la place des anciens et commencent à s'affirmer. Le tandem Marini Desberg nous emmène dans un combat à mort contre le totalitarisme, et c'est très efficace !
Cet album s'inscrit dans la continuité de la série même s'il s'agit d'un nouveau cycle. Il compte un certain nombre d'évènements majeurs et quelques révélations. Les dessins sont toujours aussi excellents et les couleurs font une ambiance qui environne un scorpion assez fâché !
Les dessins sont de plus en plus beaux même si les couleurs ne sont plus des couleurs vives et chaudes mais au contraire sombres et avec des jeux d'ombres magnifiques ! Et les dessins collent parfaitement au sénario : Le Scorpion a laissé sont humour de coté, il est de retour a Rome pour se venger et faire le ménage par n'importe quel moyen et on le voit déja rien que sur la couverture ! On en apprend sur des personnages secondaires dans les autres tomes comme le frère de Trebaldi par exemple et l'histoire avance suffisament, tout en nous tenant en haleine pour la suite ! Un très bon début de cylce a une série qui ne perd rien de son intéret !
Le propre des bd de Marini, Le Scorpion dans ce cas de figure, c'est qu'on n'est jamais déçu. Au nom du Père, est absolument somptueux. J'ai l'impression qu'il s'améliore à chaque fois. Tout est minutieusement parfait. Les couleurs, les plans, le mouvement etc. J'ai adoré ce numéro 7. Il faut aussi féliciter Desberg, qui rete très fidèle à la tradition du Scorpion. Il nous livre un des meilleurs scenarii qu'il n'ait peut-être jamais "pondu", si j'ose m'exprimer ainsi. Splendide!