A
près leur fuite dans le désert, Jade, lord et lady Nelson se sont installés dans une vie de couple à trois. Une enfant est même née de cette union. Ils commencent dans ce nouveau cycle un tour du monde, et plus précisément un tour d'Afrique pour le tome 5. Mais la révolte gronde parmi les indigènes qui veulent chasser les blancs de leurs territoires, et la perle noire que porte Jade à l'oreille la fait confondre avec Anaktu, la déesse des fièvres, patronne immémoriale des guerres tribales.
Ce nouveau tome crée la surprise, tant les fans étaient persuadés d'avoir vu se terminer la série avec Le Trésor. Cependant, c'était compter sans l'imagination fertile de Jean Dufaux, et sa volonté de dénoncer la domination européenne en Afrique. Dans ce nouveau scénarui qui démarre in media res, on sent la passion du scénariste pour ce continent martyr, ses coutumes et ses tabous. Mais on perd malheureusement Kim, laissée à ses recherches généalogiques pour se concentrer sur les aventures de ses parents.
L'Afrique coloniale, toute de moiteur et de luxuriance, ne pouvait laisser froide une dessinatrice de la trempe d'Ana Mirallès. Son trait précis, les formes généreuses qu'elle prête à ses personnages font merveille dans l'atmosphère touffue de la savane, et les nombreux corps dénudés de femmes lui permettent de donner libre cours à son talent en cette matière.
Ce cinquième tome a les qualités et les défauts d'un tome d'exposition, et il faudra à l'évidence attendre la suite pour savoir s'il tient ses promesses. Toutefois, on le sent bien parti, et peut on réellement refuser sa confiance à un tel couple d'auteurs ?
Cette fois les auteurs nous emmennent en Afrique.
Le bateau ou se trouvait les Nelson et Jade à été attaqué par une tribu africaine de canibal.
On en apprend d'avantage sur le parcours des trois individus depuis la Turquie jusqu'à l'Afrique.
C'est un peu moins bon que Murena mais cela reste très haut d'une manière différente.
Miralles toujours au top, dessin très beau très accessible, très envoutant. L'histoire de Jean Dufaux est bien mené et captivante. Mais comme toujours l'atmosphère est pesante, l'amour jamais pur et le bonheur inaccessible ! Comme dans ses autres séries, Jean Dufaux a tendance a me donner le bourdon.
Mais c'est pas si mal puisque j'y reviens toujours.